Thomas et Luc, vivent en colocation et sont inséparables depuis leur tendre enfance. Malheureusement, la vie de Luc va se terminer brusquement et bouleverser la vie de Thomas d’une manière inattendue.

Le deuil est un passage compliqué et douloureux. Dans beaucoup de films ou séries, il s’agit d’un fantôme qui doit accomplir une tâche pour trouver la paix ou bien une personne qui n’arrive pas à faire le deuil d’un défunt. Je ne voulais pas faire un court métrage dans le registre dramatique mais comique.

Le deuil est un sujet qui a toujours été traité de manières bien diverses. Dans la vie de tous les jours cela effraie beaucoup de gens.
Finalement ce n’est pas parce qu’on ne sait pas ce qu’il y a après la mort, que cela est forcément tragique ! C’est pour ça qu’il était important pour moi d’en faire une comédie.
Thomas ne peut vivre sans Luc et c’est pour ça qu’il continue de le voir même après la mort de celui-ci. C’est parce que Luc est insupportable et invivable, que Thomas fait son deuil. Ce qui m’a toujours permis de garder le sourire et de surmonter mon chagrin, était de me dire que les personnes qui me quittaient, restaient avec moi, qu’elles assistaient tout de même aux événements importants de ma vie, et en même temps qu’elles s’amusaient d’une nouvelle manière. C’est pour cela qu’il était important d’écrire ce court-métrage.

Il était également indispensable pour moi de tourner ce court-métrage dans le sud et plus précisément à Vauvert et Nîmes, car dans un premier temps c’est dans cette région que je suis née et que j’ai grandi. Hélas, c’est aussi là-bas que j’ai eu beaucoup affaire à la mort et au deuil.
Je ne pouvais pas raconter cette histoire autre part. Car tout ce que je suis et ressens aujourd’hui, se trouve là-bas.

Extrait de l’intervention de Irys PERSY-RENAUD (Réalisatrice) lors de la conférence de la FEVSD « Les jeunes en deuil ».