Détails de l'événement


À l’occasion de la 19ème Journée Nationale pour la Prévention du Suicide, l’UNPS organise le Jeudi 5 février 2015 une rencontre spéciale autour de la question  » La prévention du suicide : Un monde connecté ? »

Être en mesure de repérer tous ceux qui entrevoient la mort comme le seul moyen de soulager leur souffrance est un enjeu majeur pour tous. Ainsi, dans nos sociétés dites « de plus en plus connectées », l’isolement reste néanmoins une source de souffrance principale. L’Union Nationale pour la Prévention du Suicide entend mettre au cœur de la réflexion les « connexions » possibles entre acteurs associatifs, sociaux, médicaux, et les modalités d’intervention, parfois très diversifiées.

À travers cette journée de sensibilisation qui aura lieu au Ministère des Affaires sociales et de la santé, 14 avenue Duquesne 75007 PARIS, la réflexion s’engagera aussi sur l’impact des nouvelles formes de communication, les apports de ces technologies, l’articulation entre monde connecté et prévention du suicide, ou sur ce que pourrait être une éthique de la prévention dans un monde connecté.

Si vous souhaitez participer à cette journée et connaître le pré-programme, vous pouvez le faire via le formulaire d’inscription disponible sur le site de l’UNPS :

(Le nombre de places limité)
Toute société qui se revendique comme telle a, en matière de prévention du suicide, l’exigence d’être au plus près de tous ceux qui souffrent en les aidant à ne plus considérer leur propre mort comme la seule réponse qui resterait pertinente. Cela implique de faire l’effort d’aller à leur contact et de s’y maintenir, au moins durant toute la durée de la crise suicidaire. Cette présence à l’autre peut s’exercer grâce à des moyens très divers qui se sont enrichis au cours des époques.
A la présence physique auprès de la personne que l’on peut rassurer au contact direct, s’est progressivement ajoutée la présence épistolaire, puis téléphonique. Aujourd’hui, l’évolution des technologies de communication offre d’autres moyens dont les personnes se saisiront différemment en fonction de leur lieu de vie ou de leur façon d’être à l’autre. Rien ne paraît mieux ou moins bien. Tout serait affaire de cohérence, de justesse des accordages. Face-à-face, téléphonie sociale, forums modérés, courriels, téléconsultations, usage des smartphones… tout cela peut utilement enrichir notre connexion, notre affiliation aux personnes en détresse et doit être développé. Avec tact et respect.
De l’autre côté de cette réalité, vivent des adolescents en difficulté, isolés. Couramment, ils fréquentent ces médias alors que leurs entourages ne savent souvent pas trop quoi en penser… Ces nouvelles technologies d’information et de communication sont-elles surtout un risque ou plutôt, bel et bien, une chance pour la prévention du suicide à l’adolescence ? Comment aider ?